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I) Méthode de base |
Buts recherchés |
Cuisson du poisson 1) Choisir un récipient juste proportionné à la quantité de poisson [1]. Le beurrer, le saler, le poivrer et parsemer le fond avec les échalotes finement ciselées[2] (facultatif), et, si la recette en comporte, des éléments de la garniture supplémentaire.2) Ranger les poissons en les disposant de telle façon qu’ils ne se superposent pas[3], en badigeonnant chaque rangée de beurre fondu s’ils sont très serrés[4], et en les disposant comme pour le dressage : a) Petites pièces entières : de telle façon que quand la tête est en haut, le dos doit se trouver à droite b) Poissons plats : soles : côté peau blanche dessus c) Autres poissons plats : côté peau noire dessus d) Tronçons : côté peau noire dessus e) Filets, escalopes, médaillons : côté peau dessous 3) Mouiller avec le fumet et, selon recette, cuisson de champignons et/ou de moules, sans dépasser, en principe, les 2/3 de la hauteur (l’épaisseur) des poissons[5] 4) Couvrir d’un papier beurré[6] 5) 30 à 40 minutes avant de les servir[7] porter rapidement[8] à ébullition. 6) Cuire à four[9] chaud[10] (200° C ; Th 6 – 7) pendant un temps déterminé par l'épaisseur du poisson : - environ 15 à 20 minutes
pour les tronçons de turbot ou de barbue Nota : Les poissons sont cuits lorsqu’ils sont encore fermes et que les filets se séparent nettement de l’arête sous la pression du doigt. Les filets, escalopes et médaillons sont cuits lorsqu’ils sont fermes mais encore élastiques. 7) Dès la fin de la cuisson[11], les égoutter délicatement[12] et les réserver au chaud[13] pendant la confection de la sauce. Nota important : Cette méthode s’apparente, en fait à un poché à court mouillement, voire à un poché à grand mouillement. Son inconvénient majeur est que l’expansion ne peut être suffisamment limitée : le jus de cuisson pénètre les chairs qui prennent ainsi une consistance molle. De plus le milieu n’étant pas suffisamment acide, les chairs des poissons prennent une teinte grisâtre. Ces phénomènes sont plus perceptibles lorsque les poissons sont préparés en filets, médaillons ou escalopes car, sans la peau qui empêche la pénétration du jus de cuisson, la surface en contact avec ce jus est plus importante. Pour ces raisons, il est fortement conseillé d’utiliser la méthode pratique. Confection de la sauce (généralement sauce vin blanc) La sauce, est confectionnée avec le jus de cuisson des poissons. Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la sauce. |
1 Limiter la quantité de mouillement 2 Cuire conjointement échalotes et poissons 3 Obtenir une cuisson régulière 4 Eviter qu’ils ne collent entre eux 5 Obtenir un jus de cuisson savoureux
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Eviter qu’il ne colle aux poissons 7 temps de cuisson + temps de confection de la sauce 8 Limiter l’expansion 9 La cuisson au four permet une cuisson uniforme (chaleur enveloppante) 10 Température permettant d’obtenir un simple frémissement et d’éviter l’éclatement des chairs ou de préserver la texture des poissons 11 Eviter leur surcuisson et l’expansion 12 Eviter de les briser 13 Eviter leur réchauffement 14 - Juste la quantité nécessaire pour éviter que le poisson ne brûle - limiter l’expansion au minimum et le garder bien ferme 15 Les obtenir bien blancs 16 Eviter de devoir les réchauffer 17 Les sauces de poisson supportent mal les cuissons prolongées 18 Corser la sauce et éviter son relâchement 19 Ne pas diluer les sucs réduits et obtenir une sauce corsée 20 Permettre une légère expansion et imprégner le poisson de la saveur du vin
Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la sauce.
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LES MODES DE CUISSON |
Les poissons & coquillages pochés à très court mouillementI) En général, poissons dont le jus de cuisson entre dans la composition d’une sauce vin blanc |
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III) Poissons pochés à base d’un grand vin |
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Cuisson du poisson Nota: On procède exactement comme pour la méthode pratique, en observant que la quantité de mouillement est un peu plus que doublée[20] et que celui-ci a toujours lieu avec le vin qui détermine l’appellation de la recette.1) Plaquer les poissons comme pour la méthode de base 2) Mouiller avec le grand vin qui détermine l'appellation de la recette sans dépasser les 2/3 de la hauteur (l’épaisseur) des poissons[14] 3) Au dernier moment [16], (juste le temps nécessaire pour cuire le poisson), porter rapidement[8] à ébullition.4) Cuire comme dans la méthode de base 5) Dès la fin de la cuisson [11], les égoutter délicatement[12] , les dresser et les réserver au chaudCuisson du poisson et finition de la sauce (généralement sauce vin blanc à base d’un grand vin)
La sauce est préparée avec du
fumet,
lui-même confectionné avec le grand vin qui détermine
l’appellation de la recette et le jus de cuisson des poissons
Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe
absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la
sauce. |
1 Limiter la quantité de mouillement 2 Cuire conjointement échalotes et poissons 3 Obtenir une cuisson régulière 4 Eviter qu’ils ne collent entre eux 5 Obtenir un jus de cuisson savoureux
6 -
Eviter qu’il ne colle aux poissons 7 temps de cuisson + temps de confection de la sauce 8 Limiter l’expansion 9 La cuisson au four permet une cuisson uniforme (chaleur enveloppante) 10 Température permettant d’obtenir un simple frémissement et d’éviter l’éclatement des chairs ou de préserver la texture des poissons 11 Eviter leur surcuisson et l’expansion 12 Eviter de les briser 13 Eviter leur réchauffement 14 - Juste la quantité nécessaire pour éviter que le poisson ne brûle - limiter l’expansion au minimum et le garder bien ferme 15 Les obtenir bien blancs 16 Eviter de devoir les réchauffer 17 Les sauces de poisson supportent mal les cuissons prolongées 18 Corser la sauce et éviter son relâchement 19 Ne pas diluer les sucs réduits et obtenir une sauce corsée 20 Permettre une légère expansion et imprégner le poisson de la saveur du vin Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la sauce. |
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II) Méthode pratique (recommandée) |
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Cuisson du poisson 1) Plaquer les poissons comme pour la méthode de base 2) Mouiller avec très peu[14] de vin blanc ou, selon recette, de cuisson de champignons ou de cuisson de moules ou de fumet de poisson sans dépasser le 1/3 de la hauteur (l’épaisseur) des poissons[14] et arroser de jus de citron[15] (filets, darnes, médaillons, escalopes) 3) Au dernier moment[16], (juste le temps nécessaire pour cuire le poisson), porter rapidement[8] à ébullition. 4) Cuire comme dans la méthode de base 5) Dès la fin de la cuisson[11], les égoutter délicatement[12], les dresser et les réserver au chaud Finition de la sauce (généralement sauce vin blanc ) 6) Réduire rapidement[17] à glace[18] le jus de cuisson 7) Ce jus de cuisson réduit[18] est ensuite ajouté à la sauce finie (généralement sauce vin blanc préparée à l’avance avec du fumet) Ou la sauce finie est ajoutée en quantité juste nécessaire[19] (5 cl par personne) dans le jus de cuisson réduit[18] Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la sauce. Nota : cette dernière méthode convient particulièrement bien pour les services à la carte Nota : Pour les grands services, il est préférable de préparer la garniture supplémentaire à l’avance et à part (exemple : oignons ciselés étuvés au beurre, champignons émincés cuits à blanc, dés de tomates étuvés au beurre, etc…) et de l’ajouter dans la sauce finie au dernier moment. Nota : Pour les filets, médaillons et escalopes, cette technique peut être avantageusement remplacée par celle des poissons « pochés au beurre » appelée aussi « pochés à sec » |
1 Limiter la quantité de mouillement 2 Cuire conjointement échalotes et poissons 3 Obtenir une cuisson régulière 4 Eviter qu’ils ne collent entre eux 5 Obtenir un jus de cuisson savoureux
6 -
Eviter qu’il ne colle aux poissons 7 temps de cuisson + temps de confection de la sauce 8 Limiter l’expansion 9 La cuisson au four permet une cuisson uniforme (chaleur enveloppante) 10 Température permettant d’obtenir un simple frémissement et d’éviter l’éclatement des chairs ou de préserver la texture des poissons 11 Eviter leur surcuisson et l’expansion 12 Eviter de les briser 13 Eviter leur réchauffement 14 - Juste la quantité nécessaire pour éviter que le poisson ne brûle - limiter l’expansion au minimum et le garder bien ferme 15 Les obtenir bien blancs 16 Eviter de devoir les réchauffer 17 Les sauces de poisson supportent mal les cuissons prolongées 18 Corser la sauce et éviter son relâchement 19 Ne pas diluer les sucs réduits et obtenir une sauce corsée 20 Permettre une légère expansion et imprégner le poisson de la saveur du vin Nota : Quelle que soit la méthode choisie, le principe absolu consiste à récupérer les sucs du poisson pour corser la sauce. |
Dressage
1) Dresser les poissons (épluchés et ébarbés s’ils sont entiers, en tronçons ou en darnes) en plats longs en les disposant
a) Petites pièces entières : en les rangeant sur une seule ligne au centre du plat de telle façon que quand la tête est en haut, le dos doit se trouver à droite dans la diagonale gauche/droite du plat
b) Darnes, tronçons et filets : en les rangeant sur une seule ligne au centre du plat et en les chevauchant légèrement (sauf les tronçons) s’ils ne sont pas glacés, à plat s’ils sont glacés, dans la diagonale gauche-droite du plat à partir du haut du plat. Ils doivent être disposés de telle façon que le côté de l’épine dorsale de chaque darne ou le côté le plus épais de chaque tronçon se trouve à gauche.
c) Poissons plats : côté peau noire (ôtée) dessus, rangés sur une seule ligne au centre du plat, tête est en haut, dans la diagonale gauche/droite du plat
d) Tronçons : côté peau noire(ôtée) dessus
e) Filets, escalopes, médaillons : côté peau dessous
Nota : Le but essentiel du sens de dressage étant de faciliter le service en salle, ce sens est toujours indiqué pour un praticien droitier.
2) Selon recette, le
poisson est dressé sur la garniture supplémentaire si elle a cuit
avec le poisson et si celui-ci ne doit pas être glacé à la salamandre
S’il n’est pas glacé, cette garniture peut être ajoutée à la sauce
3) Napper avec la sauce (ne pas napper la tête des poissons entiers)
4) Si la recette l’indique, glacer vivement à la salamandre.
5) Si la recette en comporte, ajouter les éléments de la garniture supplémentaire ou les éléments de décoration (champignons tournés cuits à blancs, lames de truffe glacées, fleurons, tranches de pomme de terre, pommes de terre étuvées au beurre, bouquets de goujons frits, croûtons frits, etc…)
COMPOSITION pour 8 personnes | ||||
I) Aliments traités |
II) Autres éléments | |||
Poissons de mer |
Petites pièces entières | Bar |
8 pièces de 300 g | Beurrage de la plaque et du papier 40 g de beurre + 30 g si les poissons sont plaqués très serrés Garniture ordinaire (facultative) 30 g d’échalotes Garniture supplémentaire (selon recette) (exemples : champignons émincés, oignons ciselés, dés de tomates, persil concassé, etc….) Mouillement I) Méthode de base 5 dl de fumet de poisson et selon recette : 1 dl de cuisson de champignons ou de moules II) Méthode pratique (recommandée) ½ citron 1 dl de vin blanc ou, selon recette, 1dl de fumet ou 1dl de cuisson de champignons ou 1 dl de cuisson de moules III) Poissons pochés à base d’un grand vin 2,5 dl du grand vin qui détermine l’appellation de la recette :
Vins blancs : Champagne,
Riesling, Sauternes, Chablis, etc… Assaisonnements Sel fin Poivre blanc du moulin
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Cabillaud |
8 pièces de 300 g | |||
Mulet |
8 pièces de 300 g | |||
Colineau |
8 pièces de 200 à 250 g | |||
Limande |
8 pièces de 200 à 250 g | |||
Sole |
8 pièces de 200 à 250 g | |||
Dorade |
8 pièces de 250 à 300 g | |||
Lieu |
8 pièces de 300 g | |||
Saint Pierre |
8 pièces de 300 g | |||
En escalopes En médaillons En darnes En tronçons En filets En paupiettes | Turbot |
1 pièce de 2 kg 4 | ||
Barbue |
1 pièce de 2 kg 4 | |||
St Pierre |
2 pièces de 1 kg 2 | |||
Bar |
1 pièce de 2 kg 4 | |||
Colin ou merlu |
1 pièce de 2 kg 4 | |||
Mulet |
1 pièce de 2 kg 4 | |||
Lieu |
1 pièce de 2 kg 4 | |||
Poissons d’eau douce |
Petites pièces entières | Carpe |
8 pièces de 300 g | |
Truite |
8 pièces de 200 g | |||
Brocheton |
8 pièces de 300 g | |||
Saumon de fontaine |
8 pièces de 300 g | |||
Barbillon |
8 pièces de 250 g | |||
Alose |
8 pièces de 250 à 300 g | |||
En escalopes En médaillons En darnes En filets En paupiettes | Saumon |
1 pièce de 1 kg 2 à 1 kg 6 | ||
Truite |
1 pièce de 1 kg 2 à 1 kg 6 | |||
barbeau |
1
pièce de 2 kg | |||
Carpe |
1
pièce de 2 kg | |||
Brochet |
1
pièce de 2 kg | |||
Alose |
2 pièces de 1 kg à 1 kg 2 | |||
Coquillages |
Noix | Coquilles Saint Jacques |
24 pièces de 250 g | |
Cas particulier Les huîtres | Huîtres plates ou creuses |
Selon recette ou utilisation et grosseur | Les huîtres sont pochées dans leur propre eau Elles sont ouvertes, décoquillées et pochées sans dépasser 40° C (juste pour les raidir sans les racornir). Elles sont ensuite ébarbées. Nota : cette technique, n’est donnée qu’à titre indicatif et n’est pas détaillée dans ces pages. |
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